Zaoum 1
Sans filet, le poisson perdu, n'a plus de sens, plus de repères dans ses engeances, malgré le pire la démence s'exprime couleur rance, voyage inachevé au pays des inconnues, sale, mort, vilain, parmi les chiens, parmi les ondes, moi? toi? qui es tu? Que reste-t-il? Errant de l'âme, rayon de lumière dans les grains du sable noir. Que les yeux pour pleurer, parler, aimer. Juste fou de cette folie qui ne voit pas ou si peu, qui ne voit rien si ce n'est toi. Perdu, la face, perdus les sens, perdus les sons, perdu, pendu la potence des nuages, la nourriture, anthropophage, prêt pour la fin, le sarcophage, les pays de la peur, les pays de labeur les êtres de la déchéance, les écritures automatiques que zaoum que ca. Plus rien, la pensée la vie par l'oreille, le style n'existe pas, plus, presque. Partout, nul part, toujours, le monde, dans ton charme, dans la bulle. Qui se crève.
Postes, barbelés de ripostes, enchaînés. Maitre de l'exquise sublime, de la lutte imbécile des ouvrages fânés des auteurs sans autre, hôte de l'inspiration blotti contre toi, blotti contre moi, blotti bancale bucolisme risible execrable et nuisible sans poésie pour le poète, l'amnésie règne les rizières défilent les objets s'effacent, la partie s'évapore se distille sous ta cravate trop de mots LE SON, trop de toit sous mes fenêtres, glace sourire, mange les poissons qui t'hallucine tombe tombe tombe sans amour fixe sans toi, sans bénéfice la foi sans marionnette au bout du fil l'écho du vide par ta bouche et tout tes pores gonfle ma voile, accueille moi, au fond du trou
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